En fait, on
pourrait dire que le modernisme dans sa totalité, tous les créateurs de
l’artifice intellectuel qu’est l’âge moderne, étaient déterminés à faire
émerger rien de plus qu’une rationalisation de l’apostasie, la rébellion
sexuelle en étant son véhicule. Qu’est-ce que Margaret Mead, Bloomsbury,
Picasso, Sartre et Freud, les diverses formes de socialisme, Paul Tillich, et
tout un nombre d’auteurs moins proéminents ont en commun ? Précisément
cela : un comportement sexuel déviant rationalisé, considéré comme une
libération. En réalité, ce n’était rien de plus qu’une attaque contre Dieu en
général et la morale sexuelle chrétienne en particulier. p. 121-122
p.122-123
La réalité de
l’homme en dehors du Christ est la culpabilité et le masochisme. Et dans la
culpabilité et le masochisme est compris un esclavage intérieur qui gouverne
toute la vie du non-chrétien. La politique de l’anti-chrétien sera donc
inévitablement la politique de la
culpabilité. Dans la politique de la culpabilité, l’homme est perpétuellement
drainé de son énergie sociale et de son activité culturelle par son sens de la
culpabilité prévalent et son activité masochiste. Il demandera progressivement
de l’état de jouer un rôle de rédempteur. Ce qu’il ne peut faire
lui-personnellement, c’est-à-dire se sauver lui-même, il demande que l’état le
fasse pour lui, de sorte que l’état, en tant qu’homme agrandi, devient le
sauveur humain de l’homme. Par conséquent, la politique de la culpabilité n’est
pas dirigée, comme la politique chrétienne de la liberté, vers la création
d’une justice et d’un ordre divins, mais vers la création d’un ordre
rédempteur, un état sauveur. Ainsi, la culpabilité doit être projetée sur tous
ceux qui s’opposent à ce nouvel ordre et ce nouvel âge.
Rousas J. Rushdoony, The Politics of Guilt and Pity
Le motif de
distorsion dans son [Picasso] œuvre est une fonction de l’état de sa relation
avec sa maîtresse ou son épouse du moment. p. 135
[Plus Picasso s'entendait avec ses maîtresses, plus il penchait vers le réalisme. Plus ses relations étaient houleuses, plus il penchait vers le cubisme.]
Du moins au début
de leur relation, Picasso vit en Olga une personne digne d’amour comme épouse
et mère. Il fit donc ses portraits de la seule manière appropriée pour de tels
sentiments, c’est-à-dire de la manière réaliste dans la tradition classique de
l’art occidental. […] Le réalisme communiquait la valeur de l’objet aimé tout
aussi efficacement que les distorsions cubistes communiquaient le dégoût de la
femme qui vient du dégoût sexuel. p. 140
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